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Mois Après Mois

10 octobre 2009 6 10 /10 /octobre /2009 12:00



De sa fourrure blonde et brune
Sort un parfum si doux, qu'un soir
J'en fus embaumé pour l'avoir
Caressé une fois, rien qu'une.

C'est l'esprit familier du lieu ;
Il juge, il préside, il inspire
Toutes choses dans son empire ;
Peut-être est-il fée, est-il Dieu ?

Quand mes yeux, vers ce chat que j'aime
Tirés comme par un aimant,
Se retournent docilement
Et que je regarde en moi-même,

Je vois avec étonnement
Le feu de ses prunelles pâles,
Clairs fanaux, vivantes opâles,
Qui me contemplent fixement.

Charles Baudelaire,
Les Fleurs du Mal, 1857.
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commentaires

L
<br /> <br /> Très beau poème ! Et, vive les chats ! Si affectueux et indépendants en même temps.<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> Merci pour ta visite...<br /> <br /> <br />
C
<br />  ce poème a toujours été parmi mes favoris.... j'avais perdu l'adresse de ton blog, que je suis contente de l'avoir retrouvé ! bises<br /> <br /> <br />
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P
<br /> Je suis ravie de te revoir aussi !<br /> <br /> <br />
T
<br /> <br /> Bonjour Perfecta ,<br /> J'aime beaucoup les oésies en général et j'admire ces gens qui savent faire  écrire de si beles phrases .<br /> Bon début de semaine et gros bisous.<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> Tout ayant été écrit, je n'ai plus que le MIAOUUUUUU de fin de journée ou plutôt début de semaine (décalage horaire)<br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> <br /> <br />
V
<br /> petite boule ! tout mignon !<br /> <br /> <br />
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